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Dire le travail
Fiction et témoignage depuis 1980
Depuis les années quatre-vingt, la littérature a retrouvé un intérêt pour le travail qu’elle avait perdu depuis des décennies. Effet d’un « retour au réel » qui pousse les écrivains contemporains sur les voies du témoignage, de la mémoire, de l’enquête et de l’entretien : autant de pratiques qui suscitent des formes d’écriture autant qu’elles constituent des rapports au monde social. Aussi les œuvres qui en émergent n’ont-elles rien à voir avec une résurgence du naturalisme ou de l’engagement. Le monde des ouvriers, des employés et des cadres, observé, décrit, raconté ou fictionné pour lui-même, n’est pas un objet comme un autre, mais un de ceux qui ont le plus contribué à renouveler les formes narratives depuis trente ans en France et ailleurs dans le monde. Entre autres raisons parce que c’est un objet de langage : dans un monde où « l’entreprise » a imposé ses normes à la langue, le roman, comme la poésie, doit inventer les formes qui rendent toute sa puissance critique à la pensée.
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Par Lydie Salvayre - Avant-propos. Pourquoi « dire le travail »
Par Stéphane Bikialo et Jean-Paul Engélibert - Leslie Kaplan : « L’écrit-l’usine : de l’expérience à la fiction »
entretien avec Stéphane Bikialo, 7 février 2012
Par Stéphane Bikialo et Leslie Kaplan - Voix de bureau
Par Joachim Séné - La sauvagerie du langage à l’œuvre
Par Thierry Beinstingel - L'entreprise du réel
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